Aujourd’hui le terme de cloud computing est à la mode et on ne peut pas lire des news sur le monde de l’hébergement sans le voir marquer tous les 10 lignes. Mais au delà des mots que ce cache t’il derrière ?

Un terme marketing ?

Pas uniquement ! Derrière les mots cloud computing un peu vaporeux, on veut bien souvent désigner les offres Infrastructure as a Service (IaaS) où le fournisseur met a disposition toutes les couches réseaux, stockage, infra et apis pour les gérer et la responsabilité du client se porte sur les OS et applicatifs (voir uniquement les applications selon le type utilisé).

Un gain économique ?

C’est certain les offres IaaS permettent de faire des économies en réduisant la taille et la complexité des vos équipes Infrastructure, en rapidité de déploiements et en automatisations. Au delà de cela vous pouvez faire des économies en ne payant que pour les ressources allouées pendant un laps de temps (par exemple si vous avez besoin d’une énorme opération de calcul sur du Big Data pendant 48h vous payez uniquement vos 48h). Il faut le voir un peu comme la différence entre acheter une voiture dont vous ne vous servez que pour partir en vacances où la louer pour vos 2 semaines de farniente. Les cas d’usages sont nombreux, par exemple on peut imaginer que vos machines de batchs ne soient allumées que la nuit et l’outil de BI que pendant les heures de bureaux. Ce sont autant de moyens qui permettent de réduire la facture en fin de mois.

Un gain opérationnel ?

Ce paradigme qui consiste a ne payer que pour les ressources utilisées réellement laisse entrevoir un nouveau monde IT où l’agilité  devient enfin le maitre mot. On démarre des machines pour un oui ou pour un non qui deviennent auto-provisionnées et prêtes à remplir leur rôle.

  • Surcharge de trafic pendant une semaine ? Auto-Scaling ajuste automatiquement le nombre de serveurs
  • Gros traitement de nuit ? On démarre automatiquement les serveurs de batchs avant le lancement
  • Des mises à jour à passer sur un environnement sensible ? On démarre des machines directement à jour qui prendront la place des anciennes.

Comme on le voit les possibilités sont nombreuses et alléchantes. De plus l’approche APIs obligent les équipes infrastructure et réseaux à basculer vers une IT programmable, ce qui les fait se rapprocher des développeurs d’où le nom de l’approche DevOps. Il en résulte souvent des solutions collégiale et comprises par tout les équipes techniques.

Donc je dois basculer ma production ?

Ce n’est malheureusement pas si simple. Si les sirènes du cloud computing et des offres IaaS on de solides arguments, les couts de migration sont aussi bien présents… Afin de basculer vers une telle architecture il est nécessaire de basculer de repenser toute son architecture sous forme de briques fonctionnelles et de bien étudier quelle parties des offres IaaS vous allez utiliser. Le pas du chiffrage est une autre étape complexe à passer. Les techniques sont tellement différentes que le portage directe en nombre de serveurs n’a souvent aucun avantage financier, bien au contraire même. Le conseil le plus simple à tenir est que pour une nouvelle application et/ou infrastructure il ne faut pas hésitez à s’y lancer. En revanche pour une infra déjà existante virtualisée il n’est pas réaliste d’envisager une migration sans  un process assez long en amont. N’oubliez pas que si vous avez besoin d’aide pour vous faire accompagner dans ces choix techniques structurants pour l’avenir de votre SI et de votre entreprise webofmars est là pour cela. N’hésitez pas à nous contacter.